10 bonnes résolutions en matière d’eau, plastique et alimentation. Objectif : être plus écolo et plus économe chez soi au quotidien. Facilement.
Il y en a sûrement que vous connaissez, voire appliquez déjà, mais de temps en temps, sur certains sujets, ça ne fait pas de mal de radoter …
1. Diminuer sa consommation de viande en la remplaçant par une association céréales/légumineuses
La consommation de viande a reculé de 12 % ces dix dernières années selon le Credoc. Et c’est une bonne chose car l’impact de l’élevage intensif sur notre environnement est considérable. Au niveau mondial, l’élevage émet autant de gaz à effet de serre que le transport, est la première cause de déforestation, pollue, nécessite énormément de place et d’eau. Les animaux sont très souvent élevés dans des conditions déplorables.
Pour retrouver les neuf acides aminés présents dans la viande et essentiels à l’organisme, mettre plus de légumes dans son assiette ne suffit pas. Il faut opter pour un mélange de céréales (quinoa, blé, épeautre, maïs, avoine, …) et de légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots secs, pois cassés …) . Les protéines végétales seront ainsi correctement assimilées par votre organisme.
2. Préparer ses yaourts en deux coups de cuillère à pot
Ce n’est pas sorcier, franchement économique et permettra de limiter les pots de plastique. Même pas besoin de yaourtière. Il vous suffit de deux litres de lait, d’un yaourt nature et de petits pots en verre. Faites chauffer le lait à la casserole, à 80°C. Laisser ensuite refroidir autour de 45°C. Ajoutez le yaourt. Mélangez bien, puis remplissez les petits pots avant de les enfourner à 40°C pour trois heures. Vous pouvez également faire des yaourts aromatisés (vanille, huile essentielle de citron, etc.).
3. Des herbes aromatiques sans plastique
Plutôt que d’acheter vos herbes aromatiques au supermarché, bien rangées dans une barquette plastique sur-filmée d’un film … plastique, plantez thym, persil, romarin, basilic ou ciboulette. Il suffit d’un petit balcon, d’un rebord de fenêtre. Certaines peuvent même être cultivées en intérieur. Persil, ciboulette et basilic seront heureux ensemble, au soleil, à l’humidité, sans courant d’air. Le thym, le romarin et le laurier préféreront voisiner dans une jardinière moins arrosée et bénéficier d’une terre plus légère. Elles égayeront votre fenêtre.
4. Au marché, ayez plus d’un tour dans votre sac
Il suffit d’y penser avant de partir. Bourrez votre poussette et vos gros sacs de petits sacs en tissu. Parce que finalement, dans des sacs en tissu, on peut tout mettre : poisson et viande emballés de papier, salades … le tour est joué : plus de sac en plastique. Et si vos sacs en tissu sont tâchés, il suffit de les passer à la machine avec vos torchons. Vous pouvez aussi utiliser des barquettes en verre que vous placerez directement au frigo en rentrant.
5. La cuisine maison, question d’habitude
La cuisine maison, on s’en fait souvent tout un monde. Pourtant, ce n’est pas si long et pas si compliqué. Il suffit de s’y mettre avec calme et curiosité. Et plus on s’y met, plus c’est aisé. On peut y aller petit à petit. Un jour sur deux pour commencer.
Demain par exemple, salade de concombre, suivie d’une association semoule de blé / lentilles du Puy noix de beurre et coriandre. Après demain, faites votre coulis de tomates en 5 mn : tomates à cuire coupées en morceau dans un wok mijotées à feu doux avec huile d’olive et une feuille de laurier. Si vous êtes gêné(e) par les peau des tomates, retirez-les du coulis une fois la cuisson effectuée. Servez avec des pâtes à l’épeautre et des filets de poulet (idéalement bio en provenance d’un petit producteur) à la poêle saupoudrés de paprika. Utilisez herbes et épices pour varier et parfumer. La cuisine maison permet d’utiliser moins de produits industrialisés, trop salés ou sucrés, sur emballés et contenant souvent des additifs douteux pour la santé.
Si vous pouvez, privilégiez des ingrédients bios, locaux et de saison.
6. Les épluchures : au compost ou en cuisine
Il existe plein de façons de faire son compost : dans sa cuisine, dans son jardin ou dans un potager collectif. Une fois de plus, c’est une question d’habitude.
Quand les légumes sont bios, vous pouvez aussi utiliser leurs épluchures en cuisine en les incorporant dans vos soupes ou en en faisant un bouillon cube maison.
Et pour moins gaspiller d’eau.
D’ici à 2030, un quart de la population mondiale risque de manquer d’eau. Voici quelques gestes simples à adopter.
7. Placer une bouteille d’eau dans les toilettes
Lorsqu’on tire la chasse, on consomme en moyenne neuf litres d’eau. C’est souvent plus que nécessaire. Pour éviter le gâchis, remplissez une bouteille et déposez-la au fond du réservoir d’eau, à l’opposé du robinet. Votre réservoir se remplira moins. Pensez aussi à installer une chasse d’eau à double débit pour adapter le volume d’eau à l’utilisation.
8. Acheter un régulateur de débit
Le régulateur de débit, c’est pour la douche. Pour l’évier, choisissez un mousseur hydroéconome. Tout simple à installer, il infuse de l’air dans l’eau qui coule. Le débit reste important, mais nécessite beaucoup moins d’eau.
9. Faites moins la vaisselle, utilisez votre lave-vaisselle
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en termes de consommation d’eau, mieux vaut avoir un lave-vaisselle que de faire sa vaisselle à la main. L’ADEME explique comment utiliser l’étiquette énergie figurant sur les lave-vaisselle. « Les lave-vaisselle les plus efficaces sont étiquetés A+++. Ils consomment en moyenne 40 % de moins qu’un appareil classé A+. Attention : Les lave-vaisselle (sauf ceux de petite dimension) au-dessous de la classe A+ ne peuvent plus être livrés par les fabricants. La classe A+ désigne donc les appareils les moins performants du marché. »
Pour choisir correctement votre lave-vaisselle, appuyez-vous sur l’étiquette énergie mais pas uniquement. Il existe de très grosses variations de consommation entre des appareils appartenant à la même classe.
10. Arroser sans gaspiller
Si vous avez un jardin, ou même un balcon, attendez le soir pour arroser vos plantes. Vous éviterez l’évaporation de l’eau avec le soleil. Essayez également de récupérer l’eau. Il peut s’agir de l’eau de pluie, grâce à un récupérateur mais aussi l’eau utilisée pour laver les légumes ou l’eau de la douche, celle qui est gâchée lorsqu’on attend qu’elle atteigne la bonne température. Une simple bassine suffit pour la collecter.
Je conseille de mettre un petit bidon avec un entonnoir dans la douche , et y mettre l’eau froide, dés que l’eau est chaude, je me douche et je me sers de cette eau froide récupérée soit pour arroser dedans comme dehors, soit pour mettre dans la machine à laver lors de la prochaine lessive ! Je fais cela depuis des années !
Merci pour cette astuce Huet.