Date de publication : 20/05/2020
Prix : 100 €
Editeur : Taschen
Difficile de dénicher un ouvrage de ce photographe américain, décédé en avril dernier à l’âge de 82 ans. Les livres de Peter Beard s’échangent désormais parfois à prix d’or lors des ventes aux enchères. La maison d’édition Taschen vient cependant de faire paraître une réédition d’un livre paru en 2006, intitulé Peter Beard, qui permet de découvrir cet univers singulier mêlant photos, peintures, dessins, collages d’articles de presse, journal intime.
On y redécouvre aussi la double vie de cet amateur de soirées mondaines new-yorkaises, amoureux de la première heure du continent africain (il a vécu plusieurs années au Kenya). Une dualité qui transparaît dans ses photos de mode et de savane.
Une savane parfois agonisante. A travers son œuvre, Peter Beard a dénoncé, bien avant la prise de conscience collective, les ravages que pouvait faire l’homme sur la flore et surtout la faune. « Plus l’homme blanc s’enfonçait en Afrique, plus la vie en sortait rapidement, des plaines et de la brousse […] disparaissant dans des hectares de trophées, de peaux et de carcasses », écrit Peter Beard dans son ouvrage fondateur The End of the Game (1965).