Consommer avec plus de sobriété pourrait avoir un impact important sur la baisse des émissions carbone du secteur de l’alimentation. Dans son dernier rapport, dont l’intégralité a été publié en mars, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) montre qu’en agissant sur la demande, il est possible de réduire parfois drastiquement les émissions carbone de plusieurs secteurs.
44 % des émissions de CO2 du secteur de l’alimentation pourrait ainsi être réduites, par rapport à la trajectoire envisagée pour ce secteur pour 2050. Agir sur la demande passe par des décisions aussi bien collectives qu’individuelles, qui peuvent donc avoir un impact considérable sur la trajectoire des émissions à venir.
La trajectoire estimée pour 2050 correspond aux politiques et aux promesses actuellement mises en place par les différents gouvernements. Les potentiels de réduction des émissions carbone ont été évalués à partir de 500 études compilées par le Giec.
Sur ce graphique, on voit par contre que l’alimentation n’est pas le secteur où les actions sur la demande permettent les plus grandes réductions : cela passe en premier lieu par ceux du transport et du bâtiment (la baisse sur les émissions carbone de la production de l’électricité dépend de tous les autres facteurs au-dessus)
Le Giec a publié le 20 mars son sixième rapport d’évaluation, qui compile l’ensemble des connaissances scientifiques sur le changement climatique, ses impacts et ses risques, ainsi que sur les possibilités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
Super, manger local et non transformé 😉