Qu’on se le dise, l’écologie est partout. Jusque dans les slips et petites culottes. Le sexe n’est pas épargné par le développement durable. A priori, l’activité semble être la plus naturelle au monde. Sauf que contrairement aux idées reçues, les parties de jambes en l’air et les chemins tortueux qui y mènent ne sont pas forcement éco-friendly.
Sites spécialisés
Commençons par la rencontre. Flasher dans une boite de nuit ou un bar à la mode, ultra voraces en énergie? Hors de question! Pour draguer en mode écolo, et rencontrer sa moitié d’orange bio, rendez-vous sur Amours-bio.com. Sur ce site de rencontre, à côté des critères habituels, les soupirants en herbe doivent compléter leurs affinités alimentaires: omnivore? bio?végétalien? végétarien? mais également leur passe-temps zéro carbone favori (médecines alternatives, promenades en forêts, développement personnel). Le tout étant de tomber sur un partenaire ou un copain de couette qui bannit le 4×4 et le fast food. Pour les anglophones, les sites Green-Passions ou Green Singles rassemblent les célibataires conscientisés du monde entier. Pour les plus exigeants, et pointus, sur Vegan passions, les mangeurs de viandes sont exclus.
Douche à deux
Alors maintenant que l’on s’est trouvé, on fait quoi? Avant de s’arracher les vêtements en coton bio, et de faire la bête à deux dos, on peut commencer par un dîner aux chandelles. Plus romantiques, plus flatteuses et moins gourmandes en énergie. Histoire d’économiser un peu d’eau, la douche à deux peut être une excitante entame. Gare à ceux qui aiment s’embrasser dans des paysages champêtres : le gazon peut être plein de désherbants chimiques et les champs bourrés de pesticides.
Fuck for Forest
Passons aux choses sérieuses. L’acte en lui même. Pour concilier écologie et sexe, mieux vaut s’envoyer en l’air dans la journée ou dans le noir le plus complet. Mais rien ne vaut les râles poussés en pleine nature. Une communion sensuelle qui peut être militante. Il y a un peu plus de sept ans, Leona Johansson et Tommy Hol Ellingsen, deux Norvégiens, ont fondé le concept de porno environnemental. Leur mouvement, FFF ( Fuck For Forest), promeut les joies de la baise en pleine nature et met en ligne les ébats naturels de 1000 contributeurs mensuels. Les internautes titillés doivent payer pour voir (environ 15 euros par mois) dont 80% vont directement à la défense de la forêt amazonienne. Si c’est pour la bonne cause…