Prix : 19.00 €
Date de publication : 04/2017
« Il y a dans les essais de Llewelyn un courant souterrain constant semblable à un bruit d’ailes dans les airs, au bris des vagues dans l’eau, aux craquements d’un feu sur la lande, aux sifflements des herbes que l’on brûle dans le jardin, au son des cloches dans les beffrois », écrit le frère de l’auteur, John Cooper Powys, le plus célèbre écrivain de la fratrie, dans la préface de Que les noix brunissent.
Lire ce recueil de courts essais, c’est se transporter dans les années 1930, sur les côtes du Dorset, dans le sud de l’Angleterre. Llwelyn Powys, auteur gallois, y décrit, de sa plume subtile et poétique, la végétation, les oiseaux, les paysages farouches du littoral, de la campagne anglaise, tant et si bien que l’on entend, avec lui, le cri des goélands et des cormorans, que l’on sent l’embrun fouetter notre visage, que l’on voit les corniches découper le ciel, loin vers l’horizon.
Etrange de réaliser que des textes emprunts d’un tel lyrisme (bien que l’observation et la description de la nature y soient d’une précision quasi scientifique) aient été publiés le siècle dernier dans des journaux et revues naturalistes et botanistes. Un livre qui ne se dévore pas, mais qui se savoure.
(Editions Klincksieck)