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Une contraception écologique, est-ce que ça existe ?

Oui, mais les méthodes ne sont pas toujours 100% efficaces.

Une contraception écologique, ça existe ? © Pexels

Paru le 4 mars 2025

Ecrit par Perrine de Mon Quotidien Autrement

Choisir sa contraception n’est pas toujours une tâche facile. La pilule hormonale reste le moyen de contraception le plus utilisé en France, mais perd de la vitesse cette dernière décennie. La « crise de la pilule » a démarré au début des années 2010. En cause, l’étendue des effets secondaires sur la santé des femmes, effets secondaires qui ont été largement pointés du doigt. Se pose également la question de l’impact – comme un certain nombre d’autres médicaments – sur les eaux et la faune aquatique, Alors, existe-t-il des modes de contraception écologique, à la fois plus respectueux de l’environnement et de notre santé ? Oui, certaines alternatives existent.

Les préservatifs écoresponsables

Le préservatif reste la méthode de contraception la plus complète. Il permet d’éviter les grossesses non désirées tout en se protégeant contre les infections sexuellement transmissibles (IST). C’est pourquoi, il fait partie des modes de contraception les plus plébiscités : 27 milliards de préservatifs sont vendus chaque année dans le monde.

Néanmoins, la composition classique est tout sauf écologique, et elle n’est d’ailleurs pas toujours spécifiée. Les préservatifs sont généralement fabriqués à partir de polyuréthane (matière plastique, donc dérivée du pétrole), ou en latex synthétique. Sont souvent ajoutés des agents conservateurs, des antioxydants, des arômes, etc. Mais aussi, de la caséine, une protéine dérivée du lait de vache ou de chèvre, permettant de rendre le latex plus doux.

Et puis, un certain nombre de préservatifs se retrouvent dans la nature après utilisation, que ce soit le préservatif en lui-même ou son emballage. Ce qui contribue à la pollution plastique.

Quelques marques se sont spécialisées dans la confection de préservatifs écoresponsables, voire végan. C’est le cas par exemple de Green Condom (la première marque à avoir lancé le concept), My Lubie, ou Fair Squared.

La contraception dite « naturelle »

Quand on pense contraception écologique, on pense souvent aux méthodes dites « naturelles ». On peut citer notamment le retrait ou l’abstinence périodique.

La première consiste à une interruption du coït avant l’éjaculation. De plus en plus pratiquée, cette méthode n’est pourtant pas si fiable. D’après Libération, le taux d’échec s’élève à 22 %.

L’abstinence périodique, c’est le fait de surveiller les cycles menstruels et d’éviter les rapports non protégés les jours précédant et suivant l’ovulation. Cela peut s’avérer efficace sur des cycles réguliers, ou avec l’aide d’une application de suivi du cycle, mais des doutes demeurent. Certaines y ajoutent un suivi de la température (qui s’élève légèrement à partir de l’ovulation (de 0,2 à 0,5 °C) ou de la glaire cervicale.

Le risque d’échec de cette méthode de contraception est lui aussi élevé.

La contraception écologique masculine

La contraception masculine est encore trop peu développée et utilisée, même si les médias en parlent plus ces dernières années. Libération avait, par exemple, choisi d’en faire sa Une à l’été 2022.

Un certain nombre de méthodes de contraceptions masculines peuvent répondre à des critères écologiques. Parmi celles autorisées, on retrouve le préservatif, le retrait ou encore la vasectomie.

D’autres existent depuis de nombreuses années mais n’ont pas encore été validées scientifiquement. C’est le cas par exemple du slip et du boxer chauffant et de l’anneau. Il s’agit de méthodes de contraceptions dites thermiques. Même si, comme on vous l’explique un peu plus bas, contrairement à ce que leur nom indique, les sous-vêtements ne chauffent pas. Alors, comment ça fonctionne ? C’est très simple. Les testicules doivent être à une température plus basse que le reste du corps pour produire des spermatozoïdes : entre 34 et 35 °C. Les sous-vêtements dits  » chauffants » ainsi que l’anneau les font remonter vers l’entrejambe et font ainsi augmenter leur température. La production de spermatozoïdes est alors quasi interrompue. Le temps quotidien d’utilisation varie selon les méthodes.

Ces méthodes n’étant pas officiellement autorisées, elles ne sont que rarement conseillées. Certains hommes les utilisent tout de même, en fabriquant leur propre slip chauffant ou anneau, ou en les commandant sur des sites internet. Afin de vérifier leur efficacité, des spermogrammes peuvent être prescrits par des médecins. Il est conseillé d’en effectuer un avant la pose de la contraception, puis trois mois plus tard.

La contraception masculine pourrait donc être une solution écologique et sans hormone.

Avis sur : Une contraception écologique, est-ce que ça existe ?

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