Des savons 100% biodégradables
C’est d’abord pour sa fille souffrant de problèmes de peau que Véronique Schiavon a commencé à imaginer des savons. Des savons biodégradables. Après avoir fait des études de chimie, tenu une auto-école, beaucoup voyagé, cette mère de trois enfants a eu l’idée de faire de la fabrication de savons sa profession après avoir remarqué un stand de savons sur un marché de Noël. S’en sont suivies formations sur les plantes sauvages, certifications de maître savonnier… Avant de créer Louise émoi, voilà 10 ans. « Les trois premières années, je n’ai passé que trois week-end chez moi », se souvient Véronique. Pendant la semaine, elle fabriquait les savons et le week-end, elle allait les vendre sur les foires et marchés. Aujourd’hui, ils sont 16, bientôt 17, dans l’entreprise située à côté de Castres en Languedoc.
Certaines fleurs, comme l’immortelle, sont cultivées sur place. Les autres plantes, comme le chanvre, le colza, le tournesol, sont, dès que possible, achetées localement. « Mais pour des plantes comme le ricin ou le jojoba, impossible de se fournir en France. Les plantes proviennent d’Inde. » Le lait provient d’éleveurs respectueux de leur cheptel, que Véronique a sélectionnés elle-même. « Et quand il n’y a plus de lait, j’arrête de produire », explique-t-elle.
A chaque type de peau ses savons
Les formulations sont réalisées directement dans le laboratoire de Louise émoi. Des savons biodégradables saponifiés à froid surtout, le cœur de métier de Véronique. Mais aussi des shampoings, des déodorants, des baumes, des huiles. « Nous allons bientôt sortir un démaquillant solide », annonce aussi Véronique.
Nous avons testé un savon. Il en existe une grosse quinzaine et on fait son choix en fonction de son type de peau. Les senteurs sont agréables, douces. La texture aussi. Le savon ne laisse pas la peau sèche, il la lave en douceur et semble effectivement adapté à notre peau, pourtant exigeante.
Nous avons également testé un déodorant, sans bicarbonate ni sels d’aluminium. Il se présente sous la forme d’une pâte que l’on étale sous ses aisselles. Le parfum (citron patchouli) est plutôt fort mais le déodorant est efficace.
Comptez 10 euros pour un déodorant de 50 ml (entre 4 et 6 mois d’utilisation) et 4,50 euros pour un savon. Vous pouvez retrouver les points de vente ICI.
Nous choisissons et testons nos coups de coeur en toute liberté et sans aucune contrepartie financière.