Au début du XXème siècle, on récoltait environ 1000 tonnes de truffes noires par an en France. L’exode rural, l’évolution de l’agriculture et du climat ont raréfié ce champignon à l’extrême : en 2016, la récolte est tombée à 35 tonnes, selon FranceAgriMer, contre 50 les deux années précédentes. Responsables de cette chute : la sécheresse et les fortes chaleurs. En incluant les autres variétés (truffe de Bourgogne, truffe brumale, truffe blanche), la récolte s’est élevée à 70 tonnes.
Aujourd’hui, la truffe sauvage a quasiment disparu. Désormais, on la cultive. Principalement dans le Centre-Ouest, le Sud-Ouest et surtout le Sud-Est, qui concentre à lui seul 70 % de la production (dans la Drôme, le Vaucluse et les Alpes de Haute-Provence).
La France est l’un des principaux producteurs de ce champignon en Europe, derrière l’Espagne (45 tonnes en 2016), mais devant l’Italie (10 tonnes).