Un chiffre, un seul : une espèce de poisson sur trois est menacée par la surpêche. Allez, un deuxième : en mer du Nord, le nombre de cabillauds en âge de se reproduire a été divisé par 5 en 20 ans. Les exemples sont nombreux, et il ne sert à rien de les énumérer sans rien faire. En revanche, on peut essayer de contribuer à inverser la tendance.
Comment ?
En préférant, bien sûr, le poisson d’élevage. Avantage : on ne dépeuple pas les océans. Inconvénient : à l’autre bout de la chaine, des poissons sauvages sont pêchés pour être transformés en farines pour élevages !
Le mieux est de soutenir les pouvoirs publics instaurant des zones marines protégées ou des réserves ainsi que des politiques de quotas. C’est ce que la France a fait près de Bonifacio (Corse) en créant une réserve de 79 000 ha en 1999 pour favoriser la réapparition du mérou. A l’échelle mondiale, les zones marines sanctuaires ne représentent que 2% de la surface des mers.
Et pour notre bien-être à nous… on choisira plutôt des poissons semi-gras et gras : hareng, maquereau, thon, sardine, saumon pour leur apport en omégas 3, aux vertus reconnues sur le système cardio-vasculaire.
Attention ! Fiez-vous aux labels, mais avec modération. Label bio ou rouge garantissent une charte de qualité minimum, et interdisent l’utilisation d’OGM dans l’alimentation. C’est déjà ça. A terme, ils devront être étoffés pour prendre en compte l’ensemble des problématiques concernant l’aquaculture. Et bien sûr, n’oubliez pas le calendrier mis à votre disposition par Mon quotidien autrement.