Chaque jour, en France, nous avons une consommation de viande moyenne de 135 grammes. C’est un peu plus de l’équivalent d’un steak haché. C’est encore beaucoup.
Mais il y a tout de même du mieux. Entre 2007 et 2016, la consommation de viande a baissé de 12 %. Et un Français sur trois a réduit sa consommation. C’est vrai en particulier pour les viandes rouges et la charcuterie. Un peu moins pour la volaille.
En moyenne, les cadres et les professions libérales consomment moins de viande et ont tendance à la réduire.
Au total, seuls 2% des Français en moyenne se disent végétariens. Et 24 % limitent volontairement leur consommation de viande et se classent parmi les flexitariens.
« Les adeptes des régimes sans viande comme les flexitariens affichent un profil résolument féminin, urbain et appartenant aux catégories socio-professionnelles supérieures, diplômées au-delà du secondaire », détaille l’enquête qui souligne que « la composition du foyer joue également un rôle important (célibataire, couple sans enfants, etc.) », selon France AgriMer.
Au delà des effets sur la santé, les impacts d’une diminution de notre consommation carnée sur notre impact carbone sont colossaux. Ainsi diminuer de 20 % la consommation de boeuf au niveau mondial permettrait de diviser par deux la déforestation à l’échelle de la planète.