Face aux études publiées sur les résidus de pesticides ou autres substances nocives trouvées dans l’eau du robinet, se pose souvent la question d’opter pour l’eau en bouteille plastique. Mais est-ce vraiment une meilleure solution ?
Un rapport publié en mars par l’Institut de l’eau, de l’environnement et de la santé, qui appartient à la branche universitaire des Nations Unies insiste sur les différences de qualité entre l’eau en bouteille et l’eau du robinet, plutôt en défaveur de la première.
Des contaminations qui dépassent les normes
S’appuyant sur une soixantaine d’études réalisées dans plus de 40 pays de toutes les régions du monde, les chercheurs recensent de nombreux cas de contamination inorganique (comme les métaux), organique et microbiologique de centaines de marques d’eau embouteillée de tous types. Ces contaminations dépassent même souvent les normes locales ou mondiales.
« Bien qu’il existe des exemples de problèmes de qualité de l’eau du robinet, celle-ci est généralement de bonne qualité et potable, avec ou sans filtre, dans la plupart des pays à revenu élevé », écrivent les scientifiques ayant contribué au rapport. En effet, « l’approvisionnement est très réglementé et fréquemment testé » et « les paramètres de qualité de l’eau sont rendus publics », ce qui permet d’avoir accès facilement aux informations.
Des microplastiques liés à l’embouteillage
À l’inverse, l’eau en bouteille plastique « n’est généralement pas aussi bien réglementée, est testée moins fréquemment et avec moins de paramètres », continue le rapport. « Les normes strictes de qualité de l’eau du robinet sont rarement appliquées à l’eau en bouteille, et même si de telles analyses sont effectuées, les résultats sont rarement portés à la connaissance du public. »
La provenance de l’eau embouteillée, les procédés de traitement utilisés comme la chloration ou des désinfections par ultra-violets, les conditions de stockage et les emballages (plastique, verre) peuvent tous potentiellement altérer la qualité de l’eau. On peut parfois y trouver des métaux lourds, des pesticides et des agents pathogènes. Et, surtout, des microplastiques liés à l’embouteillage.
Le rapport présente ainsi « des preuves documentées contre la perception trompeuse que l’eau en bouteille est une source d’eau potable incontestablement pure et sûre ». À ce jour, plus d’un million de bouteilles d’eau sont vendues chaque minute dans le monde.
Comme cela est effrayant.
J’en ai entendu parlé.
Une collègue, sur Albertville m’avait parlé de Camions chargés de packs d’eau qui arrivaient de l’est, Italie ou ailleurs… !
Je viens d’apprendre également que les Sources comme Hélas auraient moins de stocks … pénurie en vue ?…
Belle journée. Diane Iselin