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Le chiffre

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80 % des animaux élevés et abattus en France proviennent de l’élevage intensif

Le bien-être animal n'y est jamais une préoccupation.

Un élevage de cochons dans les Côtes-d'Armor © Enquête L-214, 2024

Paru le 1 octobre 2024

Ecrit par Perrine de Mon Quotidien Autrement

On les imagine gambadant dans les prés, s’ébattant dans de vastes jardins ou barbotant tranquillement dans rivières et étangs. Or poulets, lapins, cochons, truites, chèvres, …. 80 % des animaux élevés et abattus en France sont issus de l’élevage intensif.

Rappelons-le, l’élevage intensif vise à maximiser la production à moindre coût. Mais c’est au prix d’animaux souvent mutilés, enfermés dans des cages ou dans des bassins, serrés les uns contre les autres, qui naissent et grandissent dans des conditions atroces. Le bien-être animal n’est jamais la priorité, comme le prouvent les reportages de l’association L-214.

95 %* pour les cochons

Pour l’élevage des cochons, le chiffre de 80% est encore dépassé, puisque 95 % * de ces animaux destinés à l’alimentation sont élevés en intensif, sur du béton, sans paille et sans accès à l’extérieur.

D’après Libération, les truies sont inséminées à partir de six mois, pour une moyenne de deux portées par an. Lors de leur gestation, on les enferme dans des cages individuelles, dans lesquelles elles ne peuvent pas se déplacer, seulement se lever ou se coucher. À chaque portée, elles donnent naissance à une douzaine de porcelets.

Après leur naissance, les porcelets ont toutes leurs dents coupées ou meulées. Leurs queues sont, elles, coupées à vif, sans anesthésie, dès la première semaine. Les mâles sont ensuite castrés, toujours à vif.

84 %* pour les poulets et 54 %* pour les poules pondeuses

Toujours selon Libération, les poussins de la filière « poulet de chair » ont une espérance de vie de 40 jours. Durant ce temps, entassés dans des hangars, ils sont souvent en très mauvaise santé. Dans ces méga-poulaillers, la densité peut atteindre 22 poulets par m². C’est une feuille A4 par animal.

Dans la filière « poules pondeuses », mieux vaut ne pas naître mâle car on vous éliminera dès la naissance.

En 2023, Greenpeace a publié une carte des 3 010 fermes usines françaises. 197,9 millions : c’est le nombre de volailles de chair et poules pondeuses qui y auraient « vécu ».

 

* Source des chiffres :  « Les chiffres clés de la souffrance animale » réalisé par L-214 

Avis sur : 80 % des animaux élevés et abattus en France proviennent de l’élevage intensif

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