X Fermer

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Carnet perso

En créant votre compte, vous pourrez avoir accès à un carnet personnel où vous pourrez archiver les recettes, articles, belles adresses,... que vous souhaitez conserver.

S'inscrire à notre newsletter

Nous ne communiquerons pas votre adresse mail. Votre adresse mail est uniquement utilisée pour que vous receviez notre newsletter. Un lien de désabonnement est présent dans toutes nos newsletters.

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Facebook

Twitter

Entretien

Logo MQA

Interview de Jérôme Dehondt, porte parole du Miramap

Les AMAP (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) fêtent leurs dix ans. Destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique, les 1 200 AMAP approvisionnent en France environ 70 000 familles, soit 200 000 personnes. Pour Mon quotidien Autrement, Jérôme Dehondt, porte parole du Mouvement Inter régional des AMAP, explique ce mouvement :

Interview de Jérôme Dehondt, porte parole du Miramap

Paru le 22 juillet 2011, modifié le 20 janvier 2022

Ecrit par Mon Quotidien Autrement

Les AMAP sont nées il y a 10 ans. pour an savoir plus, nous sommes allés interviewer Jérôme Dehondt, porte parole du Miramap, le mouvement inter-régional des AMAP.

Comment sont nées les AMAP ?

Ce type de partenariat solidaire entre un groupe de consommateurs et un paysan a été observé dans le monde entier. Dans les années 70, au Japon, des mères de famille se regroupaient déjà au sein de Teikei. Ces structures garantissaient l’achat de toute la production à l’avance d’un agriculteur ; en échange, ce dernier s’engageait à cultiver sans produits chimiques. A la même époque, en Europe, des expériences communautaires sur le même principe se sont développées. Les préoccupations étaient communes: lutte contre la disparition de petites fermes, souci de préserver une agriculture familiale et de qualité.

L’AMAP est née il y a dix ans, sous l’impulsion d’un couple de maraîchers près de Toulon, les Vuillon.  Lors d’une visite à New-York, ils ont découvert le principe du CSA (Community Supported Agriculture) qui fonctionnait avec des paniers, et des consommateurs engagés auprès de leur fermier.  A leur retour en France, les Vuillon ont présenté ce concept lors d’une réunion organisée par ATTAC à Aubagne.

Comment le concept a-t-il été accueilli ? Et qu’est-ce que MIRAMAP ?

De manière fulgurante! Le  contexte de l’époque était propice. Nous étions alors en pleine réflexion autour de la souveraineté alimentaire, de la mal-bouffe et la crise de la vache folle était encore présente dans les mentalités. Très vite, le modèle a essaimé dans toute la France dans une volonté de laisser les acteurs de chaque région de s’emparer du modèle, de l’adapter à leur propre situation. Le mouvement s’est progressivement structuré, par la création de réseaux des AMAP, essentiellement au niveau régional, puis plus récemment, par la formation d’un mouvement inter-régional des AMAP (MIRAMAP).

Certaines Amap, notamment à Paris sont saturées. Est-ce qu’il n’y a pas un peu d’essoufflement?

On est arrivé aux limites de ce modèle de producteur familial capable de s’insérer dans un tel partenariat en raison du manque de producteurs. Le maraichage est particulièrement touché. Toutefois, d’autres filières se sont développées comme la pêche ou la boulangerie. Cet acte fort et militant va sûrement se déplacer vers l’aide à l’installation des producteurs.

Avis sur : Interview de Jérôme Dehondt, porte parole du Miramap

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Sondage

Avez-vous déjà utilisé une marmite norvégienne ?

Loading ... Loading ...

Par nos actions quotidiennes, nous avons le pouvoir de changer notre société