X Fermer

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Carnet perso

En créant votre compte, vous pourrez avoir accès à un carnet personnel où vous pourrez archiver les recettes, articles, belles adresses,... que vous souhaitez conserver.

S'inscrire à notre newsletter

Nous ne communiquerons pas votre adresse mail. Votre adresse mail est uniquement utilisée pour que vous receviez notre newsletter. Un lien de désabonnement est présent dans toutes nos newsletters.

Agir ensemble au quotidien
pour construire une société - plus saine, plus écologique, plus éthique -

Facebook

Twitter

L'info

Logo MQA

Le retour en force de la coquille Saint-Jacques

Le pouvoir de la pêche responsable.

La coquille Saint-Jacques se porte bien. Dégustez-la sans complexe pendant les fêtes. Crédits Jean-Pierre Bazard

Paru le 17 décembre 2024

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Il y a quelque temps encore, la coquille Saint-Jacques faisait pâle figure. Des dizaines d’années à racler les fonds marins sans restriction avaient appauvri les populations coquillières et endommagé les écosystèmes marins.

Mais c’était avant. Du Finistère aux Côtes d’Armor, pêcheurs et scientifiques se sont mobilisés et ont entamé une collaboration à long terme. Objectif : développer des pratiques de pêche plus respectueuses de l’environnement pour protéger cette ressource. Et le résultat a dépassé leurs attentes.

Une pêche raisonnée de la coquille Saint-Jacques

En baies de Seine et de Saint-Brieuc, les deux principaux gisements français, on n’avait pas recensé autant de coquilles Saint-Jacques depuis 63 ans. Les populations de coquilles « ont atteint de nouveaux records d’abondance en 2024. […] La biomasse exploitable bondissant même de 56 % en baie de Seine », a annoncé l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Et ce, grâce à l’adoption de nouvelles méthodes de pêche.

Les coquillages sont désormais pêchés à des dates fixes (du 1er octobre au 15 mai) et sur des plages d’horaires restreintes. Les engins utilisés ont également évolué. Les anneaux de drague sont notamment plus grands, ce qui permet de n’extraire que les plus gros spécimens.

Autre mesure mise en place : l’instauration de périodes de jachère. « L’instauration d’une jachère tournante a permis non seulement une augmentation importante de la population de coquilles depuis 8 ans, mais également une répartition relativement homogène de la biomasse entre les différentes zones de la baie », explique l’Ifremer. Eric Foucher, biologiste halieute (spécialiste de la protection des espèces de poissons menacées de surpêche), précise sur France Inter : « Avec ces espaces de repos, on constate que les coquilles grandissent beaucoup plus vite. »

Changement climatique et poulpe

Malgré ces efforts, le coquillage n’est pas à l’abri de tout danger. A la faveur du dérèglement climatique et de la hausse des températures de l’eau, les poulpes sont de plus en plus nombreux au large des côtes bretonnes. Or, ce céphalopode est un grand amateur de coquilles Saint-Jacques. Depuis 2021, il décime notamment le gisement des Glénans où, pour la troisième année consécutive, la campagne de pêche a dû être annulée. Il y a quelques mois, la présence de la coquille y était « quasi inexistante », se désole Joël Le Gall, chargé du dossier au Comité départemental des pêches du Finistère, dans le Télégramme.

Avis sur : Le retour en force de la coquille Saint-Jacques

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Les commentaires :

Vous oubliez de mentionner le travail fait en amont dans les écloseries ! Je doute que sans cette étape il n’y aurait plus de coquilles saint Jacques sur les côtes françaises depuis longtemps ! (Merci à l’émission d’Hugo Clément vue hier soir sur France 5)

Par nos actions quotidiennes, nous avons le pouvoir de changer notre société