Prix : 23.90 €
Date de parution : 05/2015
« Sociables, dures au labeur, productives, prévoyantes voire prophétiques, douées d’un savoir géométrique parfait, d’un esprit civique à toute épreuve. Elles sont, en outre, d’une propreté sans faille, tout en étant ennemies du luxe ; elles sont pacifistes, sauf quand il s’agit de défendre leur cité : leur courage est alors exemplaire et leur sacrifice sans faille. »
C’est ainsi que les abeilles sont décrites par Varron, écrivain et savant romain (116 av. JC – 27 av. JC). Mais on retrouve des traces des petites butineuses dans les textes de bien d’autres penseurs au cours de l’histoire.
Dans le livre des frères Tavoillot -l’un est philosophe, l’autre apiculteur- on découvre combien l’abeille a inspiré les philosophes, qui la considèrent comme l’animal noble et sage par excellence. Tous ont admiré la complexité de l’organisation des ruches. Et beaucoup redoutaient, il y a des siècles déjà, leur raréfaction. Ainsi, dans la mythologie grecque, le héros Aristée doit faire face à leur soudaine disparition.
On retrouve l’abeille à chaque période de l’histoire. Et toujours, elle semble se faire le miroir de l’humanité. A moins que ce ne soit les « sages » qui cherchent à tout prix à transposer à l’homme, un modèle qu’ils estiment si pur.
(Editions Odile Jacob)