Imaginez-vous à la campagne, en hiver. Un hurlement déchirant transperce la nuit, celui d’un animal blessé, à l’agonie ? Du tout, ce glapissement, c’est celui du renard, le plus souvent de la renarde. On a appris cela en écoutant le podcast Baleine sous gravillon, animé par Marc Mortelmans et une équipe de bénévoles. Le but : « Raconter le vivant et nous reconnecter avec ce qui vit autour de nous. » Cinq épisodes sont dédiés aux vautours, ces épurateurs du vivant, douze aux requins. Les derniers épisodes qu’on a écoutés ? Les six dédiés aux araignées. On s’est immiscé dans la vie de ces bestioles, on a tout compris aux « fils de la Vierge », ces longues soies accrochées aux buissons. Il s’agit de la technique du « ballooning », un moyen de locomotion aérienne utilisé par les araignées.
En plus, les épisodes sont vivants : il s’agit d’interviews avec des spécialistes du sujet, naturalistes, chercheuses ou chercheurs… Certains sont très courts, d’autres font vingt minutes. Et cela fait plaisir d’entendre des gens aussi passionnés par le monde qui les entoure en parler avec simplicité mais avec rigueur !
Baleine sous gravillon a des acolytes : le journaliste a aussi créé les podcasts Combat et Nomen (sur l’étymologie des noms des êtres vivants).
Pour écouter le podcast (gratuitement) sur Youtube, c’est ici, Spotify c’est ici, sur Ausha, ici