« On est plus chauds que le climat », « Et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime contre l’humanité », « Moins de riches, plus de ruches », « Ta planète, tu la veux bleue ou bien cuite ? »… Ça y est, les jeunes Français ont rejoint la grève scolaire pour le climat ! On vous explique pourquoi ils font l’école buissonnière, dans la foulée des lycéens et étudiants européens.
La grève scolaire pour le climat, c’est quoi ?
Ce mouvement mondial a été lancé par la Suédoise Greta Thunberg, 16 ans. Depuis le mois d’août dernier, elle sèche les cours tous les vendredis pour aller protester devant le parlement suédois. Et sa « grève du climat » a inspiré des lycéens du monde entier. Le nom du mouvement : Fridays for Future, soit les « vendredis pour le futur ».
Prochaine étape ? Une grève scolaire mondiale programmée le 15 mars. Des actions sont en préparation dans une quarantaine de villes françaises.
Depuis le 15 février, les Français s’y mettent
En attendant le point d’orgue de la mobilisation, le 15 mars, les Français ont rejoint le train en marche et vont manifester tous les vendredis.
« Nous, collégien.ne.s, lycéen.ne.s et étudiant.e.s, avons notre mot à dire face à l’inaction de la majorité de nos aînés. C’est notre avenir qui est en jeu », ont écrit des lycéens de toute la France dans un communiqué, en ligne ici, sur la plateforme Youth for Climate France.
Les Français plus timides
Le vendredi 15 février, des centaines de jeunes ont convergé devant le ministère de la Transition écologique à Paris pour le début de la version française de la grève pour le climat. Ils ont appelé l’Etat à « déclarer l’état d’urgence écologique et sociale ». Reste à savoir si le mouvement va vraiment prendre en France : le 15 février, 3000 jeunes britanniques étaient mobilisés à Londres (et 10 000 au total en Angleterre), contre quelques centaines à Paris ! Le 22 février, en revanche, la mobilisation a pris un coup de boost : c’est Greta Thunberg elle-même qui a ouvert la marche à Paris. Et les marcheurs ont également pu compter sur le soutien de l’actrice Juliette Binoche et, entre autres, de l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot.