En 1984, une bande de surfeurs qui voulait protéger son terrain de jeux décide, aux Etats-Unis, de créer Surfrider, une association qui lutte contre le plastique dans les océans et sur le littoral. Quelques années plus tard, elle essaime en Europe et Surfrider Foundation Europe voit le jour en France, à Biarritz, grâce à Tom Curren, triple champion du monde de surf. Elle regroupe à ce jour plus de 13 000 adhérents et intervient sur 11 pays via ses antennes bénévoles.
Déchets aquatiques, artificialisation du littoral, qualité de l’eau, préservation du patrimoine (l’asso souhaite un classement des vagues au patrimoine mondial, historique et culturel de l’Unesco !)… Les membres de Surfrider sont mobilisés sur tous les fronts. Ils multiplient les actions de terrain, notamment pour lutter contre le plastique dans les océans qui fait des ravages, et leur force de frappe est conséquente.
Récemment, Surfrider Europe et l’Alliance Verte ont lancé le label Green Marine Europe, un programme de certification pour guider l’industrie maritime vers un modèle plus durable. Localement, ils enchaînent les batailles: l’antenne de Surfrider Porto a fait un pas de plus dans son combat contre le projet d’extension du port de Leixões – source de pollution – en arrivant à faire suspendre les travaux. En Irlande, la branche locale a réussi à empêcher la construction d’un mur sur une plage censé protéger un terrain de golf de l’érosion (un projet mené par le président américain Donald Trump !)
Écoutez le témoignage de Sofiane Hadine chargé de projets au sein de Surfrider Europe, et vous apprendrez ce qu’est une « larme de sirène »…
Pour soutenir l’association, vous pouvez, bien sûr, devenir bénévole (nul besoin d’être surfeur!) ou bien leur faire un don, en cliquant ici.
(Crédit photo de Une Flickr)