C’est une idée toute simple et pourtant révolutionnaire : planter dans les espaces urbains délaissés comme les plates-bandes à l’abandon, les terrains vagues ou les interstices dans les murs de béton, des fleurs et autres végétaux. La guérilla gardening, nom de ce mouvement, est né dans les années 1970 aux Etats-Unis mais a été remis au goût du jours en 2004, sous l’impulsion du britannique Richard Reynolds auteur du livre la Guérilla jardinière. La dynamique a semé dans le monde entier comme une plante qui dissémine ses graines dans le jardin voisin, puis dans la rue, la ville voisine jusqu’au pays voisin…
Guérilla gardening en vert et contre le tout béton
Et ces derniers temps, c’est sur Tik Tok, le réseau social adoré par les jeunes, que la tendance décolle. Sur la vidéo ci-dessous, on voit l’activiste Ellen Miles semer des graines autochtones et locales à San Francisco !
@sfinbloom Native wildflower seed squad assemble. #guerrillagardening #bloomtheplanet ♬ Such a Whore (Baddest Remix) – JVLA
Impossible de connaître le nombre de ces guérilleros. Ils n’ont pas de chef et poursuivent des buts propres à chacun. Certains veulent voir leur ville submergée de fleurs, ou agissent pour dénoncer un paysage banalisé tandis que d’autres plaident pour la réintroduction de l’horticulture urbaine pour garantir aux citadins un accès à une alimentation sûre. Un dénominateur commun : l’amour du jardinage et le désir de faire sortir les végétaux des terrains enclavés.