Comment mieux loger les gens sans aller grignoter plus de terres naturelles ou agricoles ? Miser sur les logements vacants peut notamment être une solution.
Au 1er janvier 2023, la France hors Mayotte comptait 37,8 millions de logements, selon l’Insee. C’est 13,4 millions de logements de plus qu’en 1983 et 3,4 millions depuis 2013. Insuffisant cependant pour loger tout le monde, car le nombre de foyers, dont la taille a diminué, a augmenté.
Sur ces 37,8 millions de logements, 82 % sont des résidences principales, 10 % sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et environ 8 % sont vacants.
Ces dernières années, la part des résidences principales a légèrement diminué, précise l’institut national de la statistique, Insee, au profit des logements vacants et, depuis 2010, des résidences secondaires et logements occasionnels.
La part des logements vacants en hausse depuis 2007
La part des logements vacants, elle, est en hausse depuis 2007. Elle était alors de 6,4 %, puis est passé à 8,1 % en 2018, niveau auquel elle se stabilise depuis. Comme l’explique l’Insee, « la vacance peut provenir d’une inadéquation de l’offre avec la demande en matière de taille, localisation, prix, ou correspondre à des logements en mauvais état ».
Ces logements peuvent aussi être inoccupés, sans pour autant être tous « immédiatement habitables ». Ils peuvent aussi être proposés à la vente ou à la location, en attente d’occupation ou de règlement de succession, ou encore sans affectation précise (logements à réhabiliter, par exemple). La vacance peut être aussi la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le logement soit mis en vente ou en location.