80 % des bâtiments en Europe ont été construits avant la mise en place de normes environnementales. Pas étonnant que les passoires thermiques soient si répandues aujourd’hui.
La première réglementation thermique remonte à 1974. Elle fait suite au premier choc pétrolier de 1973. Il n’est alors pas question de performance énergétique. L’objectif est de diminuer la consommation énergétique des bâtiments (de 25 %), en particulier la consommation liée au chauffage. Cette diminution devait permettre de réduire la dépendance aux énergies fossiles.
Les réglementations thermiques se sont ensuite succédées (1982, 1988, 2000, 2005, 2012). Si bien que les normes environnementales sont nombreuses. Elles concernent l’isolation, le chauffage, l’eau chaude, la ventilation, ou encore l’éclairage des habitations.
A partir du 1er janvier 2022, c’est la RT 2020 qui entrera en vigueur. Elle prévoit notamment que les nouveaux bâtiments devront être à énergie positive, c’est à dire qu’ils produisent plus d’énergie (chaleur, électricité) qu’ils n’en consomment.
Mais ces normes ne concernent que le neuf. Dans l’existant, un grand plan de rénovation énergétique est absolument nécessaire. Au delà des économies d’énergie, mieux isoler le bâti présente d’ailleurs des avantages indirects, en particulier sur la santé et le pouvoir économique des habitants. On vous détaille ces avantages ICI.