De 600 à 1 400 euros par an, par ménage : ce sont les économies que pourraient permettre de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans les logements considérés comme des passoires thermiques, a montré une étude du cabinet Citizing, rendue publique en 2020.
Cette étude s’est intéressée aux travaux de rénovation menés sur les 4,8 millions de logements les plus énergivores recensés en France, permettant de passer d’une étiquette énergie F ou G à une étiquette C. « 37 % de ces logements sont occupés par des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté », souligne la directrice du cabinet, Julie de Brux, dans Actu Environnement.
La baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) induites permettrait également d’éviter des coûts de 1,5 Md€ par an, liés à la santé notamment. « Vivre dans un logement rénové, c’est réduire le risque de développer des maladies », rappelle l’étude. Le cabinet estime la baisse des dépenses de santé évitées pour la Sécurité sociale à 81 millions d’euros par an.
49 % des économies d’énergie grâce au chauffage et à l’eau chaude sanitaire
Dans son rapport sur la rénovation énergétique des logements, paru en octobre 2021, l’observatoire national de la rénovation énergétique précise quant à lui que les travaux réalisés en 2019 par les ménages habitant en maison individuelle ont conduit à des économies d’énergie équivalent à 8,1 TWh/an. Cela représente 2,5 % de la consommation de l’ensemble du parc de maisons individuelles. Pour que ces rénovations soient réellement efficaces, il est important de favoriser les rénovations globales.
Parmi les rénovations réalisées par les Français, 49 % des économies d’énergie sont réalisées grâce à un changement des systèmes de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire. Les rénovation des toitures, des murs et des planches constituent 38 % des économies d’énergie et celles des parois vitrées et ouverture de 5 %.