C’est le moyen de contraception le plus utilisé chez les femmes. Pourtant la pilule est de plus en plus pointée du doigt pour son impact néfaste sur environnement. Selon différentes études, on retrouverait dans l’eau des rivières des traces d’ hormones synthétiques contenues dans l’urine des femmes sous pilule. La faute aux stations d’épuration qui ne sont pas équipées pour retenir ou éliminer ces hormones. Conséquence? Celles-ci se retrouvent entraineraient une féminisation des poissons mâles et, du coup, des problèmes au niveau de la reproduction de certaines espèces animales. Si la pilule n’est pas la seule à être sur le banc des accusés – pesticides, parabens et autres substances chimiques contribueraient à ce phénomène- la perturbation de environnement et les répercussions sur l’homme ne sont pas connues.
Capotes éthiques
4 milliards de capotes sortent chaque année des usines avant de rejoindre les poubelles. Certaines, dont la membrane est conçue en boyau, sont biodégrables mais ne protègent pas des IST. La majorité d’entre elles, fabriquées à partir polyuréthane, sont efficaces mais absolument pas biodégradables. Celles en latex sont fabriquées à partir de la sève d’hévéa. Si le matériau est naturel, leur processus de fabrication comprend des traitements chimiques et la composition des lubrifiants les entourant n’est pas souvent précisée. Dilemme! Mais, contrairement à la pilule pour laquelle une variante bio est pas pour aujourd’hui ni pour demain, il existe de plus en plus de préservatifs estampillés bio et bénéficiant de la norme RFSU (NamNam, Birds’nBees, Condomi, Glyde). La marque French Letter commercialise même des préservatifs équitables dont le latex provient d’une filière de production de caoutchouc équitable. Pas une raison pour les abandonner en pleine nature ou dans la cuvette des toilettes.