En 2017, 164 000 tonnes de particules fines ont été rejetées en France. En cause : les appareils de chauffage, le transport routier, l’industrie, etc. Cette pollution de l’air est responsable de la mort prématurée de plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année dans le pays.
Et si vous roulez à vélo pour vous rendre au travail ou pour vous déplacer quotidiennement, vous inhalez chaque jour quantités de poussières, gaz d’échappement et autres polluants volatils, en particulier dans les grandes villes.
Un filtre pour absorber les particules fines
Pour nos trajets en deux-roues, nous avons donc testé le masque antipollution R-pur. Conçu par un ingénieur et un spécialiste de la data, Flavien Hello et Matthieu Lecuyer, il a fait l’objet d’un programme de recherche et développement en partenariat avec l’Institut national des arts et métiers. Le masque est composé de cinq couches (une valve d’extraction de l’air, une couche déperlante, la technologie Nano filtration développée par R-pur, une filtration charbon actif, une couche intérieure à mémoire de forme et un joint facial) qui lui permettent de filtrer les micro-particules (PM 2,5), les particules fines (PM 0,4) et même les nano-particules (PM 0,05), ainsi que les gaz, les odeurs, les pollens, les bactéries, ou encore les poussières.
Avec une utilisation quotidienne, il faut le changer en moyenne après 5 à 8 semaines. Une appli permet de calculer (à titre indicatif) quand il faut changer le filtre, en prenant en compte le nombre moyen de kilomètres parcourus et les données de pollution de l’air sur le trajet.
Ce masque antipollution est un peu encombrant mais confortable, le tissu est doux, il tient chaud, sans faire transpirer, est imperméable (dans la mesure du raisonnable). Sa technologie de régulation de la température permettrait de rester au frais même en été, mais nous ne l’avons testé qu’en hiver.
Un masque Made in France
Le masque est entièrement confectionné en France (dans neuf usines différentes en tout).
Attention toutefois, comme le rappelait l’agence de sécurité sanitaire (Anses) dans un rapport en 2018, le port d’un masque anti-pollution « peut donner un faux sentiment de protection à son utilisateur et entraîner des comportements conduisant éventuellement à une surexposition aux polluants ». L’organisme expliquait alors que les masques anti-pollution n’avaient pas prouvé leur efficacité. Une conclusion rendue avant le lancement de R-pur, dont les fondateurs assurent que sa technologie (détaillée plus haut) rend le masque bien plus efficace que ceux que l’on peut acheter par ailleurs.
Il faut compter 129 euros pour le masque et 29 euros pour un filtre.
Nous choisissons et testons nos coups de coeur en toute liberté et sans aucune contrepartie financière.