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Pfas et perturbateurs endocriniens : quelle différence ?

Des substances chimiques qui menacent notre système hormonal.

Certains médicaments sont considérés comme des perturbateurs endocriniens. Crédits bearfotos

Paru le 14 janvier 2025

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

« L’une des contaminations les plus graves auxquelles l’humanité est aujourd’hui confrontée. » C’est ainsi que la journaliste du Monde, Stéphane Horel, décrit la pollution aux Pfas, sur Radio France. Pourtant, ces polluants éternels et leurs impacts sur notre santé sont encore fortement méconnus.

Pour rappel, les Pfas (per- et polyfluoroalkylées, prononcez « pfasses »), aussi appelés polluants éternels, sont des substances chimiques qui ont été largement utilisées dans l’industrie dans la deuxième moitié du 20ème siècle. Ces molécules, qui confèrent des propriétés imperméabilisantes, antitaches ou encore ignifuges, sont aujourd’hui partout : dans nos poêles, nos vêtements imperméables, notre maquillage, etc.

Le problème est que ces Pfas présentent un danger important pour notre santé. Ces derniers peuvent en effet agir comme des perturbateurs endocriniens et dérégler notre système hormonal..

Quelle différence entre Pfas et perturbateurs endocriniens ?

En réalité, si les Pfas agissent comme perturbateurs endocriniens , c’est qu’il s’agit de perturbateurs endocriniens. Ces substances regroupent une famille de composés capables d’interagir avec le système hormonal. Les données scientifiques suggèrent qu’ils peuvent altérer de nombreuses fonctions de l’organisme (métabolisme, fonctions reproductrices, système nerveux…) mais leurs effets sur la santé humaine sont complexes à évaluer.

« La dose ne fait pas forcément le poison. Il n’y a pas besoin d’une grande quantité pour perturber le système hormonal, précise Mélanie Popoff, médecin et cofondatrice de l’Alliance Santé Planétaire, association qui lie santé publique et environnement, auprès de Vert. Certaines périodes de la vie nous rendent plus vulnérables. » Parmi ces périodes : les 1 000 premiers jours d’un enfant (grossesse comprise), mais aussi la puberté et la ménopause. L’autre complexité de ces substances est qu’elles peuvent générer un « effet cocktail » : seules, leur impact n’est pas considérable. Associées à d’autres perturbateurs endocriniens, elles peuvent avoir des effets délétères qui sont difficiles à mesurer.

La longue liste de perturbateurs endocriniens

Si les Pfas font bien partie des perturbateurs endocriniens, ces derniers regroupent un bien plus grand nombre de substances. On estime à près de 800 le nombre de substances chimiques ayant des propriétés perturbatrices endocriniennes avérées ou suspectées. La liste est régulièrement mise à jour. Parmi celles-ci, on peut notamment citer, en plus des Pfas :

  • Des additifs présents dans le plastique (phtalates, Bisphénol A)
  • Certains pesticides (fongicides, herbicides)
  • Les retardateurs de flammes (PBDE), dans certains vêtements, meubles en tissu ou encore peluches
  • Certains médicaments, comme le Distilbène utilisé des années 190 aux années 1970, des anti-douleurs (paracétamol, aspirine), des antidépresseurs (fluoxétine)
  • Les parabènes dans de nombreux cosmétiques et produits d’hygiène

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Avis sur : Pfas et perturbateurs endocriniens : quelle différence ?

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