La pollution tue chaque année. Ce sont neuf millions de personnes qui meurent chaque année dans le monde en raison de la pollution, qu’elle soit dans l’air, dans l’eau ou dans les sols. Cela représente un décès sur six à l’échelle mondiale et en fait le premier facteur de risque environnemental en terme de maladies et de décès prématurés, selon une étude publiée dans The Lancet Planetary Health.
Si on regarde plus précisément la pollution de l’air, elle est responsable de 4,2 millions de décès à l’échelle mondiale selon l’OMS. Mais dans une étude publiée l’an dernier par des chercheurs de Havard, 8,7 millions de morts prématurées (dont 2,4 millions en Chine) seraient imputables à la pollution de l’air extérieur. La pollution de l’air extérieur favorise en effet le développement des pathologies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers.
A l’échelle européenne, on recense plus de 300 000 décès prématurés liés à la pollution aux particules fines, selon l’agence européenne de l’environnement. L’organisme souligne d’ailleurs que plus de la moitié de ces morts pourraient être évitées si les 27 pays membres respectaient les nouveaux objectifs de qualité de l’air récemment fixés par l’OMS.
Quant à la France, elle enregistre 100 000 décès par an liés aux particules fines, selon l’étude de Harvard. Deux fois moins selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE).