2011. Le monde est secoué par des mouvements de révolte. Les peuples se soulèvent… et parmi la foule, certaines figures féminines se détachent. Petit tour du monde de ces femmes qui comptent et se battent au quotidien.
Direction le monde arabe, avec Lina Ben Mhenni, blogueuse emblématique de la révolution tunisienne. Billet après billet, sous le pseudo de « A Tunisian Girl », elle raconte Ben Ali, la répression, et la lutte du peuple contre le régime du dictateur. En avril, son courage lui fait remporter les Bobs, un grand concours international de blog.
Le printemps arabe, c’est aussi Tawakul Karman, icône féministe de la mobilisation au Yemen. Même avant que les révoltes n’éclatent, cette membre du parti islamiste d’opposition Al-Islah appelait à des changements sociaux et politiques. Son activisme lui a valu le prix Nobel de la Paix. Cette récompense, elle la partage avec Ellen Johnson Sirleaf, première femme à avoir été élue au suffrage universel à la tête d’un Etat africain. Et réélue en janvier dernier pour un second mandat.
Escale au Proche-Orient, à la rencontre de l’israélienne Daphne Leef. Qui eut cru que sa page Facebook et que sa tente plantée sur un boulevard finirait par attirer plus de quatre cent mille personnes dans la rue? Avec comme objectif principal: lutter contre l’augmentation du coût de la vie.
Dernière étape en compagnie de Camila Vallejo (photo), celle qu’on surnomme la « Che Guevara » du Chili. A 23 ans seulement, elle est la chef de file des étudiants révoltés contre leur système éducatif trop cher et inefficace. Et elle ne compte pas s’arrêter là.