En 2019, les poulets importés, c’est 45 % des poulets consommés en France. Et pourtant la France est le deuxième producteur européen de volailles, avec plus de 1,8 million de tonnes.
« Les poulets importés, on les retrouve principalement dans le circuit de la restauration hors domicile ou sous forme d’ingrédients dans les produits agroalimentaires transformés » explique LSA, le magazine de la grande consommation.
Ainsi, ces poulets sont massivement servis dans la restauration collective : cantines, hôpitaux… L’industrie agroalimentaire se fournit à 70-80 % en poulets importés !
Mais pour la première fois, au cours des sept premiers mois de 2020, les volumes de volailles importées ont baissé de 7,5 %, à cause du confinement et de la fermeture des restaurants. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment. Les importations repartent déjà à la hausse. Et « avec des conditions d’élevage sans comparaison avec les poulaillers ukrainiens ou polonais, les producteurs français ne peuvent pas être compétitifs en termes de prix », poursuit le site LSA.
Les Français consomment ainsi des poulets importés en masse. Pourtant, en matière de volaille, la France a quelques atouts. Connaissez-vous le poulet de Bresse (ce terroir s’étend entre Bourgogne, Rhône-Alpes et Franche-Comté) ? C’est le seul à bénéficier d’une appellation d’origine protégée (AOP).
Poulet de Bresse ou non, on vous conseille de toujours jeter un œil au menu du restaurant pour vérifier la provenance de votre viande. Faites de même pour les plats cuisinés : l’origine de la viande et du lait est en effet étiquetée. Et, si vous avez l’envie et le temps, cuisinez-donc vous même vos repas afin d’éviter de cautionner des systèmes d’élevage peu respectueux des humains et du bien-être animal.