En trois ans, Marion Chaygneaud-Dupuy et son équipe ont évacué 8,5 tonnes de déchets, soit près de trois-quarts de la quantité accumulée sur l’Everest, qui culmine à plus de 8.000 mètres d’altitude.
Cette guide de haute-montagne française de 38 ans – seule Européenne à avoir gravi ce mont mythique trois fois – a monté en 2016 le projet Clean Everest qui consiste à nettoyer la face Nord du plus haut sommet du monde. Le nettoyage annuel implique cinquante guides de montagne tibétains, cent grimpeurs bénévoles chinois et étrangers et cinquante yaks pour descendre les déchets.
L’Everest est littéralement jonché de détritus, abîmé par trente années d’expéditions alpines, et de plus en plus de permis accordés – le nombre total d’Himalayistes pourrait dépasser le record de 807 personnes établi l’année dernière. Ces déchets ont des conséquences directes sur les populations locales, puisque la consommation d’eau de deux millions de personnes dépend de ces sommets himalayens. Le gouvernement népalais tente d’endiguer le phénomène, en soutenant depuis 2017 ces opérations de nettoyage et en obligeant les alpinistes à payer 4.000 dollars qui leur sont remboursés s’ils redescendent 8 kilos de déchets. Rares sont ceux qui le font…
C’est une très bonne action mais comment des alpinistes, qui devraient être les premiers à respecter la nature, peuvent-ils laisser autant de déchets ? Cela ne devrait pas exister. Il faudrait accorder moins de permis ! La santé de la population est en danger à cause de la pollution de l’eau, entre autres!
En tout cas, merci à ceux qui s’en soucient et font le travail des pollueurs !
Merci pour votre commentaire Jocelyne.