La France, pays de la gastronomie, est très attachée à la pause déjeuner, intermède dans la journée de travail, et dont la durée moyenne se stabilise autour de 30 minutes.
La dernière étude sur « Le temps de l’alimentation en France », par l’INSEE, remonte à 2012. Elle dévoile qu’à 13h, la moitié des Français est en train de déjeuner. Mais que font-ils, durant cette coupure ?
Quatre options s’offrent aux affamés :
- Rentrer à la maison. Les chanceux travaillant près de chez eux (ou à domicile) peuvent se permettre une vraie pause et, s’ils le souhaitent, des repas sains.
- Profiter de la cantine. Dans les grandes entreprises, elle offre un déjeuner relativement complet et un moment de convivialité entre collègues – ou, parfois, de réunions informelles.
- Aller au restaurant ou à la sandwicherie. Selon une enquête du NPD Group, entre juin 2013 et juin 2014, la restauration rapide affiche une progression de 2 % de sa fréquentation à midi. En moyenne, les Français dépensent 8,6 € pour un déjeuner à l’extérieur. Les tickets repas facilitent souvent les dépenses.
- Apporter son repas. Crise économique et soucis diététiques obligent, cette option est dans l’air du temps. Les plus pressés optent pour les restes du diner de la veille, les plus créatifs se concoctent de délicieux déjeuners. La mode des lunch box ou bento est passée par là. Des blogs proposent des recettes alléchantes : tagliatelles printanières et entremet vanille/caramel par ci, empanadas et salade de quinoa par là…
Attention toutefois à la tentation classique : avaler son déjeuner devant l’ordinateur. Si cela peut sembler productif au premier abord, la concentration – et la motivation ! – diminuent durant l’après-midi. Sans compter que la sensation de satiété arrive au bout d’un quart d’heure.
Mais le choix de faire l’impasse se répand. Toujours selon l’INSEE, « plus de 60 % des cadres, des indépendants et des professions intermédiaires déclarent sacrifier ainsi de temps en temps la pause déjeuner, c’est un peu moins souvent le cas pour les ouvriers (46 %) ». Au risque de privilégier alors le grignotage et de laisser le stress pendre le dessus.
Mieux vaut suivre l’exemple de ceux qui s’octroient un pique-nique, une courte balade, un saut à la salle de sport, dans les magasins ou au musée du quartier, une discussion futile entre collègues, une sieste… En somme, partir pour mieux revenir.