Ouvrons l’oeil
La sieste doit son doux nom aux Romains. Le mot vient du latin sixta qui signifie la sixième heure du jour. La sieste est avant tout un moment de repos après le déjeuner, pendant lequel on peut dormir, ou pas. Selon Bruno Comby, Polytechnicien, spécialiste de la santé préventive et de la lutte contre le stress et auteur de l’ « Eloge de la sieste » (Editions TNR) il en existerait trois types: la “flash” qui dure 5 minutes, la relax entre 15 et 20 minutes et la royale qui s’étend au delà de la quarantaine de minutes. Pour autant, il n’existe pas de durée type: l’essentiel étant de se détendre et de reprendre des forces. Attention en cas de flagrant délit de roupillon à plusieurs reprises au travail: cela pourrait être un motif de licenciement.
Se planquer
Si votre entreprise n’est pas trop “roupillon-friendly”, il existe des astuces pour piquer un petit somme. Traditionnelle: dans la voiture entre midi et deux. Farfelue: vous n’imaginez pas le nombre de salariés qui dorment aux toilettes. Se faire porter pâle à l’infirmerie, prétexter un rendez-vous à la DRH ou en extérieur, s’allonger sur la moquette sous son bureau, faire semblant de lire un dossier….Le lieu dégotté à force de moults astuces doit avant tout être zen.
Se positionner
Allongé, assis, la tête posée sur le bureau…Peu importe la position, l’essentiel étant de se sentir à l’aise et détendu. Si possible le dos droit, jambes et bras décroisés, les yeux fermés. On ralentit sa respiration et on se décontracte progressivement.
Se rendre dans un lieu spécialisé
Depuis octobre, le 2ème arrondissement de Paris est devenu le rendez-vous des amateurs de roupillon en pleine journée. ZZZ Zen, le premier bar à sieste. Sur 100 mètres carrés répartis sur quatre niveaux, l’espace propose de faire une sieste de 15 à 45 minutes dans une ambiance relaxante à souhait: musique douce, fauteuils et lits massants.
Se mobiliser
En signant la cyber-pétition pour l’instauration de la sieste dans le milieu professionnel lancée par Bruno Comby, sur son site, et en rejoignant ceux qui souhaitent qu’un « référendum sur le droit à la sieste soit organisé dans mon pays afin que le droit à la sieste, un droit fondamental de tout être humain, soit enfin reconnu et respecté à sa juste mesure ».