Région : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Dans le local de Nathalie Cornec, au centre-ville de Marseille, près de la Gare saint Charles, se dressent de larges cuves, qui côtoient un pressoir manuel. C’est là que les raisins fermentent, c’est là aussi, qu’elle embouteille le vin ainsi créé, et le vend. A la tête de « Pour du Vin Nat », Nathalie (qui est également documentaliste) est donc l’une des rares à s’être lancée dans la production de vin naturel en milieu urbain.
Soyons précis : les fruits (bios) sont locaux, ils viennent des Alpilles, du Lubéron ou des Cévennes, puis sont livrés dans son local et fermentent. Et ? Et c’est tout : « On ne met rien d’autre que du raisin fermenté », explique-t-elle.
Pour rappel, dans notre guide pratique, on vous expliquait ce qu’était le vin naturel : les vignerons qui le produisent ajoutent le moins d’intrants possible, et surtout le moins de sulfites possible, et se passent de levures aromatiques exogènes pour la fermentation – ils laissent travailler celles déjà contenues dans le raisin – et n’ajoutent pas de sucres non plus.
Ses bouteilles de vin rouge et blanc sont ensuite vendues uniquement localement, à Marseille : directement au consommateur ou proposées à la carte dans quelques restaurants. Objectifs : proposer un « juste prix », pour que « Pour l’instant », « Pour suivre l’ombre », « Pour boire le printemps sans attendre », « Pour commencer »… soient accessibles à toutes les bourses.
Chez Mon Quotidien Autrement, on a beaucoup aimé le concept : créer un chai urbain, c’est amener l’artisanat en ville, permettre à tout le monde, au détour d’une rue, d’apprendre comment se fabrique une boisson que l’on croît tous connaître.
Prix des vins : entre 8 et 12 euros.
Nous choisissons et testons nos coups de coeur en toute liberté et sans aucune contrepartie financière.