Dans l’édition du soir de Ouest-France en janvier dernier, Anthony Fardet, chargé de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inrae, ont partagé la règle des 3V. Une méthode simple et efficace pour adopter la meilleure alimentation possible. Rappelons que la forte présence des aliments transformés et ultra-transformés s’avère être un frein important à une bonne alimentation. Ces aliments ont un impact significatif sur notre santé, et peuvent entraîner surpoids, obésité, diabète, ou encore hypertension. Tout le contraire de la règle des 3V. Mon Quotidien Autrement s’est appuyé sur le travail des chercheurs pour vous faire connaître cette règle. Très simple et facilement mémorisable, elle permet d’adopter une bonne alimentation, en trois critères.
La règle des 3V
- Végétal
Il est conseillé de privilégier des produits végétaux. Cela ne veut pas nécessairement dire de devenir végétarien ou végétalien, mais d’essayer de tirer 85 % des calories ingérées quotidiennement de fruits, légumes, céréales, légumineuses.
- Vrai
Ensuite, il est préférable de cuisiner des produits qui ne sont pas ultra-transformés. Autrement dit, des aliments bruts, qui devraient aussi représenter au moins 85 % des calories quotidiennes. Une manière de vous encourager à cuisiner maison dès que possible.
- Varié
Enfin, adopter une alimentation variée est aussi l’une des clefs pour préserver votre santé. Ainsi, vous apportez à votre corps tous les nutriments essentiels.
Quels bienfaits ?
Adopter le régime alimentaire issu de ces trois V, c’est adopter une alimentation riche, à base d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés. Nos besoins nutritionnels seront alors comblés sans avoir à tenir compte de la teneur de chaque aliment.
L’idéal, comme souvent, c’est d’allier ces critères à des produits bio, locaux et de saison. Si vous tenez compte de ce dernier conseil, vous participez activement à améliorer la durabilité des systèmes alimentaires, et à la bonne rémunération des producteurs. Un bonus environnemental et social non-négligeable !