Même si les associations les plus militantes recommandent aujourd’hui d’éviter les fruits de la pêche, manger un poisson de temps en temps n’a jamais dépeuplé la mer. Et comme c’est bon pour la santé, pas question de s’en priver. Bien sûr, c’est mieux si on privilégie la pêche responsable et si on respecte deux trois règles de consommation.
La première d’entre elles consiste à observer les cycles naturels des espèces que l’on mange et à respecter leur cycle de reproduction. Où les trouver ? Allez, un petit tableau plutôt qu’un grand discours :
Dans le doute, n’oubliez pas de demander conseil à votre poissonnier.
Consommez des espèces herbivores d’élevage comme le Tilapia ou le Pangasius ou le bar de ligne (attention à retrouver l’étiquette au niveau de l’ouïe). D’accord, il est plus cher, mais plus respectueux de l’environnement.
Enfin, vous trouverez dans le guide du consommateur pour une pêche durable, soutenu par WWF, la liste des produits de la mer à ne plus consommer, le temps d’assurer leur survie. On peut bien se passer de daurade rose une fois de temps en temps…
Malheureusement, ce n’est pas parce qu’un poisson sauvage est pêché en pleine mer qu’il est exempt de produits toxiques ou de substances chimiques dangereuses pour la santé, comme la dioxine, les hydrocarbures, les pesticides voire même, les métaux lourds. Au hit parade des poissons sauvages les plus exposés aux PCB (polychlrobiphényles) méfiez-vous des saumons, maquereau, sardines, anguilles, civelles…
Le saviez-vous ? Manger du poisson deux fois par semaine pour les enfants et les femmes en âge de procréer est largement suffisant
Le saviez-vous ? Pour qu’un saumon prenne 1 kg, il lui faut 10 kg de nourriture. D’où un intérêt écologique à ce que l’espèce prédatrice se développe en aquaculture, à la vue des stocks naturels en voie d’extinction.