Chez Mon Quotidien Autrement, nous aimons beaucoup la vaisselle en bambou. À plusieurs reprises, nous vous avons d’ailleurs parlé des bols ou encore des coquetiers Bibol. Non seulement ils sont jolis, mais ils sont aussi faits à partir d’une plante qui a l’avantage de pousser (et donc de se renouveler) très rapidement. Et en plus, ils sont issus du commerce équitable.
Pourtant, assiettes et couverts en bambou se sont pas toujours une bonne idée. Car si les ustensiles Bibol sont fabriqués grâce à la technique du lamellé-collé avec, en guise de colle, une résine naturelle, il n’est pas rare que la vaisselle fabriquée à partir de cette plante contienne aussi de la mélamine, une résine plastique polymère qui permet d’agglomérer les fibres végétales.
La vaisselle en fibres de bambou (et mélamine) interdite en Europe
La mélamine, nous vous avons déjà parlé aussi. Et pas pour vous en dire du bien. Car ce matériau plastique n’est pas stable. C’est-à-dire qu’il peut relâcher des substances nocives, qui vont ensuite migrer du plastique vers les aliments, en particulier sous l’effet de la chaleur.
C’est la raison pour laquelle la Commission européenne a décidé, en début d’année, de ne plus autoriser la commercialisation de vaisselle en fibres de bambou (contenant de la mélamine).
Comment faire la différence entre vaisselle en bambou et en fibres de bambou mélaminée ?
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire la distinction à l’oeil nu. Si votre vaisselle est à 100 % en bambou, vous pourrez voir la structure du bois. A l’inverse, s’il s’agit de fibres de bambou mélaminé, vos ustensiles auront un aspect lisse, plus proche du plastique.
Si vous possédez de la vaisselle en fibres de bambou mélaminé, on vous conseille donc de la réserver à la consommation d’aliments froids.