C’est le petit chiffre qui monte, qui monte ! Selon les dernières indications de Citeo, entreprise agréée par l’État pour le recyclage des emballages, le taux de recyclage des emballages ménagers est désormais de 72 % pour l’année 2021 en France. Une progression valable pour tous les types de matériaux.
Dans l’Hexagone, le taux de recyclage des emballages ménagers est calculé en divisant le poids des matériaux à l’entrée du process de recyclage par la quantité mise sur le marché. En 2021, 139 000 tonnes d’emballages supplémentaires ont été recyclées par rapport à 2020. Une forte progression que l’éco-organisme Citeo explique par trois principaux facteurs :
- L’activité de la collecte et des centres de tri qui avait été légèrement impactée par la crise sanitaire, a retrouvé son plein fonctionnement.
- Le secteur du e-commerce reste dynamique au bénéfice de la performance des cartons, bien triés par les consommateurs.
- Les habitants ont trié et permis de recycler plus d’emballages grâce à la simplification du geste de tri qui se déploie partout en France, en particulier pour le plastique. En effet, les Français avaient pris l’habitude de recycler les bouteilles et flacons en plastique. Aujourd’hui, le tri du plastique va plus loin avec les tonnes recyclées d’emballages en plastique qui se trient désormais dans le bac jaune (pots, barquettes, films, tubes, …).
Encore de la marge de progression
Chaque Français trie en moyenne 54 kilos d’emballages par an. Mais 51 % seulement des habitants le font de manière « systématique ». Objectif visé : 100 % !
Et tous les matériaux d’emballage ne sont pas aussi bien recyclés. L’acier est recyclé à 100 %, l’aluminium à 58 %, le papier et carton à 72 %, le plastique à 30 % avec une forte de marge de progression pour tout le « hors bouteilles et flacons », le verre à 88%.
« Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas »
Néanmoins, comme le veut l’adage écolo formulée par la papesse du zéro déchet Béa Johnson : « Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas » ! Car le processus de collecte, de tri et de recyclage engendre des dépenses d’énergie considérables. Une démarche « zéro déchet » en réduisant directement la consommation d’emballages ne requiert aucun apport d’énergie. Reste à changer nos habitudes de consommation en particulier dans le domaine alimentaire en cuisinant maison des produits bruts …