Les activités humaines ont un impact sur la biodiversité et mettent en danger les espèces animales. Entre 1970 et 2018, la disparition des vertébrés s’élève à 69 %, a évalué l’ONG WWF dans son rapport Planète Vivante 2022, publié en octobre dernier. Un nombre qui ne cesse d’augmenter au fur et à mesure des recherches : il était de 68 % en 2020, de 60 % en 2018…
Dans son rapport, le WWF s’appuie sur l’Indice Planète Vivante, calculé avec la Société zoologique de Londres (ZSL) à partir de données scientifiques collectées sur 32 000 populations de plus de 5 230 espèces de vertébrés. L’Indice Planète Vivante suit les populations de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens.
Selon l’ONG, ce déclin s’effectue à un rythme 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction des espèces vertébrés. Dans son rapport, elle démontre aussi que si nous ne parvenons pas à limiter le réchauffement à 1,5 °C, le changement climatique deviendra la principale cause de perte de biodiversité au cours des prochaines décennies.
« La préservation des espèces et de la nature nécessite de combiner les actions de protection, de restauration et de transformation de nos modes de production et de consommation, a déclaré Véronique Andrieux, directrice générale de WWF France. La situation est certes dramatique, mais pas désespérée, les exemples qui fonctionnent sont nombreux : les aires protégées et gérées par les communautés locales montrent une biodiversité florissante, la restauration des écosystèmes par les solutions fondées sur la nature est bénéfique pour la biodiversité et aussi pour le climat, la transformation de nos modes de production et de consommation a débuté même si elle n’est pas assez rapide ».