Date de publication : 22/10/2020
Prix : 15.9 €
Editeur : Delachaux et Niestlé
La lutte contre le changement climatique peut donner le bourdon. Les climatologues, qui sont les plus au fait du réchauffement, sont par exemple nombreux avoir le blues. Et ils ne sont plus les seuls … La prise de conscience de l’impératif de la transition écologique génère beaucoup de stress chez un peu tout le monde. Certains sont anxieux à l’idée que le monde s’effondre. D’autres sont frustrés en ayant souvent l’impression que malgré leurs efforts quotidiens, rien ne bouge et que ceux qui ne réalisent pas l’ampleur du problème sont encore nombreux. On appelle ça l’éco-anxiété.
C’est ce que raconte Elise Rousseau dans L’éco-anxiété ne passera pas par moi.
Cette bande dessinée assez courte se veut humoristique. En plus de la narratrice, on y croise Cocotte, la poule déçue en amour, Denis, le politique qui fait de l’écologie pour attirer les voix, Nono le collapsologue, l’ado en colère face à l’inaction des générations précédentes, le voisin écolo repenti.
Si elle paraît parfois un peu simpliste, cette BD a deux mérites. Celui de montrer que nous pouvons tous être touchés par l’éco-anxiété. Et celui de donner des solutions pour lutter contre ses angoisses. A chacun de trouver la sienne. Agir chez soi, s’engager dans une association, profiter des petits plaisirs, apprendre à dédramatiser…