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Date de publication : 09/2016
L’innovation a fait avancer le monde. C’est vrai depuis l’invention des premiers outils à la préhistoire ou le développement du commerce dans la Grèce antique. Aujourd’hui, l’innovation guérit, dépollue, prolonge la durée de la vie, décongestionne les villes, fait voir les aveugles, etc.
Et nous entrons dans ce que l’économiste Nicolas Bouzou appelle la 5ème mutation, celle des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique, science cognitive). Cette numérisation se fait à toute vitesse.
Pour ce fervent défenseur du capitalisme et du libéralisme, optimiste inconditionnel, l’idéologie du « c’était mieux avant » est mortifère pour nos sociétés. Mais le processus d’innovation s’accompagne inexorablement d’une destruction créatrice. Et il peut être douloureux.
Mais « le vide spirituel et économique laissé par cette immense vague de destruction créatrice ces quinze prochaines années doit être comblé par un discours philosophique et politique ainsi que par des mesures de politique économique qui accélèrent cette transition et prennent soin de ne laisser personne sur le bord du chemin », explique-t-il.
Tout l’enjeu, selon lui, est d’embrasser le processus d’innovation, qui ne peut être que louable, tout en arrivant à s’adapter à ce contexte en mouvement et à l’encadrer si nécessaire.
(Editions Plon)
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