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Les Imposteurs du bio

Les réseaux de distribution spécialisés et les labels privés offrent le plus de sécurité.

Les imposteurs du bio

Paru le 19 janvier 2021, modifié le 27 mars 2023

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Date de publication : 07/10/2020

Prix : 19 €

Editeur : Flammarion

Les produits bio sont-ils pour la santé et la planète ? Pas nécessairement si l’on en croit Christophe Brusset, l’auteur de Les Imposteurs du bio. Selon lui, « des tas de produits de mauvaise qualité au bilan carbone catastrophique et qui exploitent la misère humaine arborent les logos AB et Eurofeuille ».

Pour les consommateurs qui veulent juste réduire leur exposition aux pesticides et aux additifs les plus controversés, explique-t-il, acheter du bio en supermarché, et le moins cher possible, est une bonne démarche. Cela permet d’améliorer son alimentation et contribue au développement du bio.

Mais les labels actuels sont insuffisants. Ils ne prennent pas en compte le bilan carbone des productions, ne limitent pas la taille des exploitations, ne favorisent pas les exploitations à taille humaine ou familiale. Ils permettent la production du bio et du conventionnel dans la même structure. Ils ne prennent pas en compte les critères sociaux. Ils ne limitent pas non plus assez la culture sous serres, ils ne contrôlent pas suffisamment la bonne utilisation des ressources et la gestion des déchets, ils ne limitent pas la productivité par hectares, etc.

Pour l’auteur, ces labels officiels doivent donc être considérés comme un minimum.  » Il faut privilégier les réseaux de distribution spécialisés et les labels privés, plus exigeants, comme Bio Cohérence, Biopartenaire ou Nature & Progrès« , estime-t-il. II appartient aussi « aux consommateurs de faire pression sur les décideurs politiques pour les faire progresser ».

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