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L’aspartame, pire que le sucre

La Ligue contre le cancer demande son interdiction.

L'aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que le sucre. Crédit jcomp

Paru le 8 avril 2025

Ecrit par Déborah de Mon Quotidien Autrement

Longtemps plébiscité comme alternative au sucre, l’aspartame est aujourd’hui décrié. Au point que la Ligue contre le cancer, Foodwatch et Yuka ont lancé en février dernier une pétition demandant son interdiction. Mais que reproche-t-on exactement à l’aspartame ?

L’aspartame, c’est quoi ?

Rappelons que l’aspartame, composé d’acide L-aspartique et de L-phénylalanine, a été découvert en 1965 aux États-Unis. Il est mis sur le marché une dizaine d’années plus tard outre-Atlantique. Avant d’arriver en France en 1988. Aujourd’hui, plus de 90 pays autorisent son utilisation. En Europe, on le retrouve dans plus de 2500 aliments et boissons, sous l’appellation E951. Dans le Coca-Cola « zéro », dans des yaourts Yoplait allégés, des boissons « pour sportifs » Powerade ou encore chewing-gums Mentos. Son principal intérêt est son très fort pouvoir sucrant. 200 fois supérieur à celui du saccharose, c’est-à-dire le sucre.

Pourquoi veut-on désormais l’interdire ?

En février 2025, La Ligue contre le cancer, Foodwatch et Yuka ont lancé une pétition, qui rassemble aujourd’hui 240 000 signatures demandant l’interdiction de cet édulcorant. En cause ? Les risques qu’il présente pour la santé. Des études ont en effet mis en évidence que la consommation d’aspartame entraînait de nombreux risques :  Une hausse des risques cardiovasculaires, un diabète de type 2 ou un cancer. L’Agence de recherche internationale sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé a d’ailleurs classé la substance comme possible cancérigène en 2023.

En réalité, la dose journalière admissible (DJA), c’est-à-dire la quantité pouvant être consommée sans risque notable pour la santé, est fixée à 40 mg par kilogramme de poids corporel. Ce qui signifie qu’un adulte de 70 kg devrait consommer plus de 9 à 14 canettes de soda par jour pour dépasser la dose journalière admissible.

Toutefois, l’Anses a dans le même temps établi qu’aucune donnée solide ne permet d’affirmer que la substitution du sucre par l’aspartame ait un réel bénéfice sur le contrôle du poids ou du diabète. L’OMS déconseille donc leur usage comme moyen de contrôle du poids ou de la glycémie. Face à ces doutes sur les effets de cet édulcorant, la Ligue contre le cancer en appelle au principe de précaution.

Par quoi remplacer l’aspartame ?

Plutôt que de consommer cet édulcorant, sans doute faut-il préférer le sucre, sans en abuser. Car une alimentation trop sucrée est de toutes façons préjudiciable pour notre santé. Il est aussi possible de sucrer ses mets à l’aide d’autres aliments, tels que le miel, le sirop d’agave ou encore des fruits.

Avis sur : L’aspartame, pire que le sucre

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