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Coup de pouce médecine douce

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La respiration, ou comment préserver efficacement sa santé

Adopter une respiration consciente et contrôlée.

La respiration, ou comment préserver efficacement sa santé © Freepik

Paru le 23 juillet 2024

Ecrit par Perrine de Mon Quotidien Autrement

« La respiration, c’est le premier levier de prévention santé. » Ce sont les mots d’ Yves-Vincent Davroux. Mon Quotidien Autrement a élaboré ce coup de pouce médecine douce à partir d’un échange avec ce spécialiste de la respiration. Respirologue (science de la respiration) et respithérapeute (approche préventive et thérapeutique par la respiration consciente et contrôlée), Yves-Vincent Davroux a fondé R-Académie, la première école française de respiration thérapeutique.

Sa démarche s’inscrit dans la volonté de former les professionnels de santé : cardiologues, sophrologues, psychologues, etc. Les bienfaits de la respiration sur notre corps et notre santé sont connus depuis bien longtemps, mais laissés de côté depuis une centaine d’années. Le respirologue est parti de techniques de respirations courantes, utilisées pour le yoga par exemple. « J’en ai créé de nouvelles, explique-t-il, aujourd’hui j’en ai plus de 60, avec des variantes associées. Donc ça veut dire que j’ai essayé de faire en sorte d’augmenter cette capacité de la respiration sur notre métabolisme pour répondre à des objectifs thérapeutiques. »

Quels effets sur notre santé ?

« Notre respiration est le premier sas qui nous permet de créer une adaptabilité avec notre cerveau et notre cœur », développe Yves-Vincent Davroux. Par exemple, quand on inspire, le cœur s’accélère, quand on expire, le cœur ralentit. Mais c’est aussi un des seuls leviers avec lequel on peut jouer, et ainsi « faire baisser la fréquence cardiaque, abaisser la charge émotionnelle, agir sur l’immunité ».

Dans une société où les individus ont tendance à toujours être en activité et en être souvent stressés, le respithérapeute chercher à enseigner la modération : « C’est une vertu, une force. » Apprendre à se reposer quand notre corps en éprouve le besoin, à respirer correctement, permettrait de préserver notre santé et notamment des maladies cardiovasculaires.

Ce « mode détente », comme le qualifie Yves-Vincent Davroux, favorise notre immunité : « Quand vous dormez, même quand vous faites une sieste, vous aidez votre métabolisme à créer des substances neurohormonales, d’auto-régulation, d’auto-guérison et de renforcement immunitaire. » La respiration peut favoriser ce mode détente, elle va permettre de « faire baisser le cycle respiratoire pour permettre le mode nuit ». Lorsque nous dormons, dans les phases de sommeil profond, notre respiration est ralentie. « Et quand on va revenir en phase de sommeil paradoxal, poursuit le spécialiste, notre respiration va à nouveau s’accélérer, et notre cœur également ». Donc, pour favoriser le mode détente, il faut apprendre à respirer moins et plus lentement. D’après le respirologue, nous avons tendance à trop respirer, et souvent mal.

Comment bien respirer ?

L’idéal, c’est un rythme de 10 respirations par minute. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notre rythme à l’âge adulte s’approche plus des 12 à 20 mouvements par minute. Or, explique Yves-Vincent Davroux : « Plus vous apprenez à respirer le plus lentement possible, plus vous envoyez un message ou créez un climat de détente dans votre corps, d’apaisement et donc de renforcement immunitaire. »

Ensuite, la clé, c’est la respiration nasale (et non buccale). Respirer par la bouche est normalement réservé à des situations de conflit, de peur ou de stress. Prendre cette mauvaise habitude envoie donc un signal de menace au cerveau. Celui-ci va enclencher un climat de tension et le corps passe alors en surventilation.

Un autre élément fondamental, c’est l’engagement du diaphragme, et donc la respiration abdominale. La respiration thoracique est elle-aussi nocive à long terme car elle demande un effort supplémentaire au corps pour inspirer l’air nécessaire à son bon fonctionnement.

Enfin, utiliser la respiration pour gagner en énergie n’est pas recommandé par le respithérapeute. Pour cela, il faut pratiquer des respirations très rapides et ainsi créer une hyperventilation volontaire. Une pratique très mauvaise pour notre santé. Pour des pratiques plus précises selon vos besoins, il faut se diriger vers d’autres ressources. Yves-Vincent Davroux nous a conseillé son livre Respithérapie. Il nous a aussi conseillé l’application de méditation Petit Bambou (sur laquelle il a créé toutes les leçons de respiration) ainsi que l’application RespiRelax+, développée par les Thermes d’Allevard (avec lesquelles il travaille également).

Pour aller plus loin : 

Respithérapie, Yves-Vincent Davroux, éd. Leduc, 2023 — 19 euros

Télécharger l’application Petit Bambou

Télécharger l’application RespiRelax+

Avis sur : La respiration, ou comment préserver efficacement sa santé

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