Le cabas Sonali de Bhallot sait se faire désirer. D’abord, il a fallu le pré-commander. Rupture de stocks oblige. Les livraisons ont ensuite pris du retard : les délais donnés par les fournisseurs n’avaient pas été respectés. Ensuite, le colis s’est égaré. La faute à pas de chance. Mais maintenant qu’on l’a enfin reçu, on en est plutôt satisfait, de notre grand sac. Comme tous ceux de la marque Bhallot jusqu’à présent, le cabas Sonali est en toile de jute.
Le jute, une fibre écolo
Avant de se lancer dans la confection de sacs, Guillaume et Jean-Baptiste, tous deux ingénieurs, ont travaillé pendant deux ans au Bangladesh sur un projet de diversification de la filière jute, afin d’en faire autre chose que des sacs à patates. Ce matériau a en effet bien des avantages :
- La production de jute nécessite 125 fois moins d’eau que celle de coton
- C’est une plante résistante, peu gourmande en pesticides
- Elle est filée et tissée sur place, ce qui a un impact social fort
- Une fois tissée, elle est très solide, donc durable
« C’est la deuxième fibre la plus cultivée au monde après le coton, mais la filière n’a pas du tout été modernisée », regrette Jean-Baptiste. A leur retour en France, les deux amis décident donc de valoriser cette matière naturelle en confectionnant des sacs de bonne qualité, imaginés par Guillaume, qui est ingénieur textile. « De la graine au sac, tout est fait au Bangladesh, explique Jean-Baptiste. Nous travaillons avec deux coopératives, qui soutiennent notamment l’entrepreneuriat féminin et combattent la pauvreté dans les milieux ruraux. »
Un sac très pratique
Bhallot propose des sacs à main, à dos, des sacs de voyage pour un week-end et des housses d’ordinateur. On a donc testé le cabas Sonali. Il est plutôt joli mais il est surtout très pratique. Il a une grande taille, a l’air bien robuste, et possède plein de compartiments de rangements (une poche pour le portable, pour la gourde, un crochet pour les clés…). Certains de ces compartiments se scratchent dans le sac, on peut donc l’aménager selon les besoins. Le fond du sac est également à scratch, de sorte que lorsqu’il est abîmé ou sale, on peut le nettoyer et ou en racheter un sans racheter un nouveau sac. Il existe en deux couleurs. Les anses et le fond sont proposés dans deux matières (cuir ou houglat, une plante sauvage originaire du Bangladesh).
Selon les options choisies, le sac coûte entre 70 et 85 euros.
Les gens veulent le must. Cela fait « marcher » le commerce du luxe. Tant mieux. Sauf qu’on oublie complètement comment sont produits ces objets ! On nous parle des voitures électriques. On n’arrête pas de nous « bombarder » de pub à ce sujet, mais on ne nous dis jamais comment sont fabriqués les batteries des téléphones portables ou autres. Et pour nos futilités, on est en train de tuer une civilisation multi centenaire qu’est le Quetchua !!! J’aurais bien aimé l’avis de Monsieur Hulot à ce sujet, lui qui prône tant sa marque du nom de ce très pauvre peuple qui est en train de mourir. Lui donne-t-il seulement ne serait-ce que le 1/10 de ce que la marque « Ushuaia » lui rapporte tous les ans ? Sans exagérer c’est ~ 600.000€ et je ne parle pas de Décathlon !