En trois heures, 44 cartes et une « fresque », faire comprendre les enjeux, les impacts, l’aspect systémique du changement climatique. C’est l’objectif de la Fresque du climat. Créé en 2018 par Cédric Ringenbach, ancien dirigeant du Shift Project, ce jeu collaboratif à réaliser en petit groupe est en train de devenir viral. L’objectif : « Créer une chaîne d’acteurs et d’animateurs à croissance exponentielle, pour relayer cette pédagogie climatique de qualité, et atteindre le point de bascule social qui permet de se tourner vers un monde bas-carbone », explique Cédric Ringenbach dans Novethic.
Déjà plus de 300 000 personnes se sont prêtées au jeu. Des salariés de grandes entreprises (65 000) comme EDF, Air France, Total, Hewlett-Packard ou encore L’Oréal. Des étudiants de grandes écoles (160 000). Des élus (1400). Et « ce chiffre double tous les six mois », affirme Cédric Ringenbach, dans Reporterre. A cela, il faut ajouter les milliers de particuliers qui participent à des ateliers animés par quelque 10 000 bénévoles qui « fresquent » un peu partout en France. Et un millier d’animateurs professionnels qui facturent la prestation (entre 1000 et 1500 euros) aux entreprises. Le jeu, traduit en 35 langues, est désormais présent dans 50 pays. Objectif : sensibiliser un million de personnes au changement climatique d’ici fin 2022.
La force de la Fresque du climat, qui se base sur les données du Giec, est de « faire sauter les verrous », en faisant appel à l’intelligence collective, pour mettre en lumière les liens de causes à effets sur le climat et générer une prise de conscience. Tout cela, de manière ludique, coopérative et non culpabilisante, selon ses adeptes.
Pour participer à une fresque du climat, il suffit de s’inscrire à un atelier sur le site La Fresque du climat. Il est aussi possible de télécharger gratuitement le jeu de cartes et de l’imprimer.
Nous choisissons et testons nos coups de coeur en toute liberté et sans aucune contrepartie financière.